Punerot

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Punerot
Punerot
Église de Punerot, vue de côté
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de l'Ouest Vosgien
Maire
Mandat
Agathe Tisseron-Chognot
2020-2026
Code postal 88630
Code commune 88363
Démographie
Gentilé Gaudinots
Population
municipale
152 hab. (2021 en diminution de 5,59 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 57″ nord, 5° 48′ 33″ est
Altitude 293 m
Min. 283 m
Max. 361 m
Superficie 13,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neufchâteau
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Punerot
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Punerot
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Punerot
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Punerot

Punerot est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village est situé aux confins nord-ouest du département, voisin de Mont-l'Étroit et d'Autreville, à une altitude moyenne de 295 mètres. Deux petits ruisseaux le traversent, le Lindreville et le Rampré, qui se rejoignent pour se diriger vers Ruppes et former la Ruppe.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Entrée du village.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Rupe, le fossé de Huville et le fossé de la Craniere[1],[Carte 1].

La ruisseau la Rupe, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune d'Autreville et se jette dans la Meuse à Sauvigny, après avoir traversé cinq communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Punerot.

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 14 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Punerot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,8 %), prairies (33,9 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La présence de vestiges d’habitations romaines laisse penser que les premières maisons furent construites le long de la Voie Romaine, bien avant les invasions barbares. Le Moyen Âge a laissé quelques traces avec le réemploi de linteaux de fenêtres ou de portes de cette époque dans certaines maisons.

En 1390, le chevalier Pierre de Graux fait construire une chapelle sous l’invocation de saint Nicolas. L’entrée renaissance de l’église date probablement de sa construction au début du XVIe siècle.

Le hameau de Graux fait partie de la paroisse de Punerot jusqu’à la Révolution. En 1790, Punerot est inclus dans le canton de Ruppes ; il rejoindra en 1801 celui de Coussey.

Le Second Empire voit la réalisation de nombreux travaux : adduction d’eau, caniveaux, cimetière, cloches, etc. Plusieurs grosses maisons de culture sont construites aussi à cette époque. Le travail de la terre nécessite une main-d’œuvre nombreuse et le village connaît alors son maximum de population.

En 1870, le village est pillé par les troupes prussiennes qui arrivent de Favières et d'Harmonville. Guillaume II, prince héritier de Prusse, y loge avec son régiment de cavalerie.

Le projet de chemin de fer débute en 1885 et se réalisera dans les années suivantes. Une laiterie s’installe et fabrique un fromage appelé le « Punerot ».

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Brice[16],[17].
  • La Croix Marchal[18], par Olivier Petit, 2012.
  • Le monument aux morts[19] s.
Le calvaire de Saint-Elophe qui porte sur son socle l'inscription: "CET CROIX A ETE POSE PAR FRANCOIS MARCHAL (1751)".

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2014[modifier | modifier le code]

Église de Punerot, le porche.

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[20] :

  • total des produits de fonctionnement : 170 000 , soit 847  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 86 000 , soit 426  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 251 000 , soit 1 250  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 226 000 , soit 1 125  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 6,73 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 1,12 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 2001 Martial Dumontet    
mars 2001 En cours
(au 18 février 2015)
Dominique Bouton    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 3], en diminution de 5,59 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
459477511517550556550540477
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
458449426420467415404402387
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
353302350284259229226214189
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
163156112136154159187162156
2021 - - - - - - - -
152--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La gare de Punerot en 1910 située sur la ligne de Culmont - Chalindrey à Toul.
Ancienne gare de Punerot aujourd'hui désaffectée située sur la ligne de Culmont - Chalindrey à Toul.
  • Charles Nicolas Antoine d’Hennezel de Valleroy[25] : les Hennezel étaient seigneurs de Punerot. Officier d’artillerie, capitaine puis général de brigade, il accompagne Bonaparte en Égypte.
  • Auguste Hippolyte Martin, lieutenant-colonel[26].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Punerot » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche communale de Punerot », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
  2. Sandre, « la ruisseau la Rupe »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Punerot et Rollainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Historique du village et de l'église
  17. Église médiévale Saint-Brice
  18. La Croix Marchal (1751)
  19. Monument aux Morts
  20. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. D'Hennezel de Valleroy, Charles Nicolas Antoine, Promotion du 19 Frimaire An XII (11 décembre 1803)
  26. « Biographie de Auguste Hippolyte Martin », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).